Govrache, c’est d’abord du texte
Tendre et nostalgique, ou caustique et corrosif : ça dépend de l’humeur. Govrache sur scène, ça va du rire aux larmes .
Il fait swinguer ses textes et nos sourires : La gavroche sur la tête, la gratte en bandoulière, il se joue des interdits comme il joue de sa guitare, provoque un peu, se moque beaucoup et témoigne en souriant d’un quotidien qui l’amuse…ou l’afflige.
Govrache enchaine avec un set de folie, dynamique et rythmé à souhait, mariant avec justesse, finesse et dérision, provocation et moquerie dans un swing contagieux.
Govrache propose un ensemble de textes d’une rare pertinence , a la manière d’un jeune effronté, il les propose avec une impertinence et un double sens qui forcent l’admiration, déclenchant souvent l’hilarité dans une salle conquise par cet artiste qui ose.
Govrache est comme Attila : là où il chante, les institutions ne repoussent pas. Il ne négocie pas ses mots : habile de sa plume il a l’alexandrin militant, pêchu, couillu. Un troubadour irrévérencieux et bourré de talent. En 2 textes au punch très Desproges et deux chansons en uppercut, Govrache montre que la musique est une arme, et les mots ses munitions. Il est de la famille, celle des Prévert et Cie, ceux qui ne mâchaient pas leurs mots quand il s’agissait de mettre les points et parfois les poings dans le débat sociétal.
Govrache est chez lui sur les planches, interpelle, interpole, explique, commente, nourrit peu à peu la connivence de bavardages de vieux copain. C’est une manière d’être, un naturel, et on aime bien. Et puis il y a la plume… Inspirée, joueuse, jamais vraiment sage mais attentive à ne pas abuser de l’effet.
Poétique ? Eh bien oui ! Govrache, un Gavroche qui aurait des lettres… Govrache : émotions garanties pour les spectateurs.
Il a partagées la Scènes avec :
Grand Corps Malade, Gauvain Sers, Karpatt, Mes Souliers sont rouges, Eiffel, Gaël Faye, Sergent Garcia, Strange Enquête, Frasiak, Frédéric Bobin, Pitiot / Batlik, Tony Melvil, Christian Paccoud, Florent Vintrigner…