Octobre 2017
Yves Uzureau, nous a livré son Brassens librement, nourri de son univers de comédien. Uzureau occupe l’espace, se met en scène et fait vivre les chansons à sa manière. Ici pas d’interprétation minimaliste, loin d’un copié collé de Tonton Georges mais une douce folie théâtrale qui transporte le public où il ne s’y attendait pas ! Il glissa même quelques imitations croustillantes de Georges chantant Cloclo… clin d’œil très drôle qui nous rappelle que Brassens ne boudait pas la variété. C’était un amoureux de la chanson tout simplement. Pour Le gorille des gémissements simiesques plantent le décor, on se croirait dans la jungle (pauvre juge…). Des sonorités jazzy, manouches, enrichissent les chansons en faisant éclater un orage à la Django. Les chansons traversent le temps. Yves Uzureau nous les fait redécouvrir par un prisme savoureux, très personnel. Misogynie à part sera littéralement jouée, sur jouée, a cappella On ne vous recommandera jamais assez de voir sur scène Uzureau.
Yves Uzureau prolongent cette passion en organisant des stages de guitare, ouverts aux débutants comme aux guitaristes plus confirmés. Ils offrent à leurs stagiaires le travail de toute une vie baignée dans l’univers de Brassens. Transmettre, donner avec toute la simplicité qui le caractérise.